Les kits et les petits constructeurs en Grande-Bretagne

Ne me kit pas...(*)

Jusqu'en 1973, les grand-bretons devaient payer une taxe à l'achat (purchase tax) très élevée au moment de l'acquisition d'un véhicule manufacturé quelqu'il soit. Pour contourner ce gros problème, particulièrement après les années de guerre, une multitude de fournisseurs d'autos en kit s'est développée, en même temps que de nombreux petits constructeurs utilisant des éléments existants issus de la grande série (comme cela s'était beaucoup pratiqué également en France dans le domaine de l'auto et de la moto ) permettant, moyennant une carrosserie spécifique et si possible attractive, de proposer des véhicules personnalisés et plaisants. Il en existe encore un grand nombre qu'on rencontre notamment en Grande Bretagne dans les courses de Clubs ou les rallies historiques.De toutes ces créations, beaucoup ont disparu, quelques-unes ont survécu mais surtout cela a été l'origine de grandes lignées tel LOTUS le plus représentatif (les premières Seven pouvaient s'acheter indifféremment terminées ou en kit). D'autres ont connu leur heure de gloire à travers cette formule, comme MARCOS par exemple. Et de grands pilotes ont également fait leurs premières armes grace à certains modèles de cette espèce.Cela a permis aussi à beaucoup d'acquérir de grandes compétences techniques d'où les nombreux succès de ces firmes issues de l'artisanat, même au plus haut niveau.

(*)(Je demande pardon au grand Jacques, mais je n'ai pas pu m'empêcher...)

Les documents proviennent de numéros spéciaux Salon de L'Auto Journal des années 70, du magazine anglais MOTORSPORT de Mai 65 et de L'Automobile de Septembre 58.